Lion – Horoscope et Portrait

Lion

Le Lion sur le plan ésotérique

Vos principaux traits de caractères : CRÉATIF, AUTORITAIRE, THÉÂTRAL

Vos pouvoirs psychiques sont reliés à la générosité et la chaleur qui se dégage de votre vie. Vous partagez avec les autres signes de feu une intuition naturelle qui ne demande qu’à être entrainée. Vous pourriez devenir un très bon voyant si vous arriviez à développer votre sensibilité. C’est en écoutant votre cœur que vous réussirez à développer vos pouvoirs psychiques.

Votre truc à vous c’est le pressentiment. Souvent d’une extrême précision, il s’impose à vous en une fraction de seconde. Le problème c’est qu’il disparait aussitôt, vous laissant la désagréable impression d’avoir manqué quelque chose. Vous devez donc apprendre à le contrôler, ou plutôt à le retenir. Sachez interpréter vos pressentiments, arrêtez vous un instant lorsque vous êtes soumis à cette drôle de sensation. Il n’y a pas vraiment d’arts divinatoires qui vous comblent en particulier. Vous êtes un touche à tout et vous attendez de votre pratique qu’elle vous aide à instaurer votre statut social.

Votre générosité dans le cadre privé doit maintenant s’étendre à votre pouvoir psychique. Ce n’est pas en recherchant la victoire que vous réussirez à améliorer vos dons. Vous devrez vous passer de votre envie de domination.

Portrait du natif du Lion selon Michèle Curcio

Toutes les précisons qui viennent d’être développées au sujet du signe zodiacal du Lion et de ses natifs vont maintenant intervenir dans la description du type pur du natif du Lion.

Activité d’abord

Le natif du Lion est, en principe et si rien ne vient contrecarrer exceptionnellement la nature, un être sain. Il voit les choses avec naturel, dans un esprit équilibré, détaché des étroitesses d’un égoïsme qui, pour lui, un fort, serait parfaitement superflu : l’égoïsme, c’est bon pour les faibles. Il n’est donc pas méfiant, il suppose a priori les autres aussi naturels que lui. Comme il est sain dans son essence même, il ignore les voies tortueuses, les mensonges, les ruses, les méfiances, les hésitations, la timidité. Si, par suite de circonstances particulières, il perd ce bel équilibre, il est tout décontenancé et sent nettement que son déséquilibre doit immédiatement être rétabli, sous peine de sentir sa personnalité faire naufrage. Il trouve, d’ailleurs, dans un tel cas, l’aide nécessaire auprès d’un ami ou d’un partenaire aimé. Il est donc confiant, heureux et sans complications.

De cette certitude innée qu’il possède de sa force et de son équilibre, résulte chez lui un air d’autorité raisonnable qui s’impose dans le milieu où il vit. Il a une certaine tendance à éteindre ceux qui lui ressemblent, à faire taire ceux qui voudraient le contredire, bref, où qu’il soit, on sait qu’il est présent : il n’est jamais indifférent, ni passif, être actif est le principal trait de son caractère. Cela se passe ainsi à quelque niveau qu’il se trouve. Il faut y penser, car, à lire le portrait d’un Lion, on serait tenté de dire : « Mais ils naissent donc toujours dans les classes dirigeantes? » Ils naissent à tous les niveaux, mais, toujours, ils s’élèvent de plusieurs échelons dans la société. Et même si, par exception, il semble qu’ils ne le fassent pas, ils le font d’une autre façon, qu’ils savent; ils agissent toujours comme s’ils avaient la puissance, c’est une habitude, un style, une façon d’être, ce Lion fût-il un clochard ! Les Lions sont ainsi. La plupart du temps, cette supériorité dont ils semblent tacitement faire état existe bel et bien : ils ont de l’autorité. Ils restent rarement dans l’ombre parce que, justement, ils ont ce supplément d’activité physique qui les pousse à se mettre en mouvement, ce qui les place toujours en avant des autres et les fait remarquer. Sont-ils réellement supérieurs aux autres ?

Une psychologie secondaire

En analysant le caractère du Bélier, nous avons remarqué qu’il s’agissait d’une psychologie dite « primaire » ; ici, nous sommes devant une personnalité secondaire. Celle qui observe, qui réfléchit avant d’agir et qui se souvient. Nous avons donc deux éléments définissant la psychologie du Lion : il est actif, il a une psychologie secondaire. Physiologiquement, il se classe parmi les bilieux. C’est là son tempérament tel qu’on considère le tempérament en astrologie. De sa nature, il a conscience très tôt et, dès qu’il se rend compte, d’abord de sa force physique, il exprime ses désirs avec énergie, comme s’il devinait qu’il pourrait bien les satisfaire lui-même si on ne lui répond pas; tout bébé, il sait cela. Pour lui, vouloir, c’est pouvoir, ce n’est pas souhaiter. Il se sent assez fort pour prendre ce qu’on ne lui donne pas. Dans les cas limites, si les circonstances, les astres, l’entourage ont sur lui une influence mauvaise, il peut devenir tyrannique et chercher à résoudre tous ses problèmes par la violence. Il est possible que l’agressivité vienne ajouter encore à cette note de violence. Nous avons vu que l’agressivité était apportée par la planète Mars. Au contact d’un obstacle, d’une résistance à sa volonté, le Lion agressif lancera dans le combat les forces qu’il a en réserve, et cela en dépit de toute résistance qui lui serait opposée.

Dans l’enfance, il ne sera pas le plus fort et la crise se résoudra par des sanctions. À l’âge adulte, si ce penchant n’a pas été endigué, le Lion aura des explosions de colère qui, dans la mesure où elles seraient incontrôlées, pourraient causer des dégâts. Le caractère secondaire du psychisme du sujet évitera dans la majorité des cas que n’éclate un drame : instinctivement le Lion n’agit qu’après réflexion. Parfois la colère sera partiellement feinte pour vérifier l’étendue de la crainte qu’elle inspire. Le Lion ne supporte pas d’être vaincu. Dans le meilleur cas, il évite la compétition s’il n’est pas assuré de la victoire. Mais il l’évite de loin; cela ne se perçoit pas. S’il est vaincu, il subit un grave choc psychique. Sachant sa force, et n’étant pas d’une nature méfiante, le Lion attaque toujours de face. Il ignore les « coups fourrés », les « combines » et les manœuvres souterraines. Il ne se laisse pas entraîner à user de sa force pour servir ses intérêts personnels ni ses passions. Les épreuves de force pour lui ne sont nécessaires que lorsque l’obstacle se dresse brutalement devant lui.

Émotivité. Le Lion a-t-il des mouvements passionnels ?

Son appétit de vivre le pousse à l’action. Appétit veut dire attirance et désir. Un Lion voit, dans la vie qui se présente à lui, telle et telle choses qu’il souhaite posséder, qu’il voudrait obtenir, qu’il voudrait réaliser. Ses sentiments, à cet instant, sont mis en mouvement et toute son affectivité entre en action. Il est poussé par une « émotion ». Tout l’être psychique et physique est mis en état d’alerte dès qu’une émotion se manifeste. Toute la vitalité, tout le dynamisme, toute la force musculaire et toutes les possibilités de décision entrent alors en mouvement. Car chez le Lion, l’émotion se traduit par un état parfaitement passionnel.

Le caractère de secondarité de sa psychologie heureusement atténue les mouvements de la passion. La secondarité favorise la cohérence, la systématisation et une certaine inhibition psychique. Elle unifie et bloque les désirs en les canalisant vers un but. Il n’est, dès lors, plus question de céder à des impulsions désordonnées, à des passions, mais plus sainement de réviser les émotions, de les sérier, de bloquer celles qui sont superflues et ne répondent pas au but choisi, tout en favorisant celles qui vont dans le sens souhaité. Cette disposition naturelle donne au Lion les plus grandes chances d’atteindre le but qu’il s’est fixé. C’est le sacrifice nécessaire dont parle la mythologie que nous citions au début de cet article. Un certain ascétisme résulte de la sélection des désirs : on ne conservera que ceux qui servent le but choisi. Les autres seront bloqués, même si de ce blocage doit venir une privation douloureuse. Le Lion accompli réussit à remplacer ses différentes passions par une seule d’entre elles qui bénéficiera de toute son énergie disponible.

Résumé en termes clairs du Lion

Le natif du signe du Lion a une personnalité bouillante de mouvements, de désirs, d’explosions passionnelles mais un équilibre inné le pousse à faire une sélection, un choix parmi ses désirs et ses passions ; il aura toujours la force de se priver de satisfactions immédiates si cela lui permet d’arriver plus sûrement à la réalisation d’un programme plus lointain, mais plus important. Psychologie simple, sans détour, nette et loyale, consciente de sa force et décidée à l’utiliser le mieux possible.

L’autre versant du Lion

Le Lion tend à rejeter, à discréditer, à refouler tout ce qui, en lui, ne sert pas le but qu’il s’est proposé d’atteindre. Il se trouve donc en état de tension psychique et c’est cette tension qui le pousse à décupler son activité. Devant de telles possibilités qu’il constate en lui-même, le Lion risque de devenir d’une ambition démesurée. I] se sent fort et solide comme un bloc et sait qu’il peut utiliser cette puissance. Mais il est un extraverti : il est constamment tourné vers les autres, l’entourage, ses semblables. Il a de la sympathie pour eux, il les estime, il voudrait leur être utile. Il accentue sa puissance, il approche de son but personnel, il l’atteint, mais c’est pour en faire bénéficier son groupe social, c’est-à-dire les gens de sa profession, ou de son parti, ou de sa famille. Il ne le fait pas dans une modeste obscurité : l’art dramatique est inné en lui et il va se « mettre en scène » pour son public. Il va se donner une auréole, ou une couronne. Ce n’est que lorsqu’il aura conquis la célébrité (elle peut être toute relative, car on peut être célèbre dans sa famille, dans son village, dans son entreprise si on ne l’est pas aussi facilement dans son pays et dans le monde…) qu’il la mettra au service de la cause qu’il a choisie. Si son ambition est incontrôlée, il se placera d’autorité à la tête d’un groupe et donnera ses ordres. Le désir de domination peut déformer cette personnalité en gâchant ce qu’elle a de pur et de généreux. C’est le mauvais versant. Nul n’est parfait et un Lion même doit savoir qu’il a des ennemis intérieurs et les connaître bien. Il faut qu’il les admette.

Le Lion est-il vaniteux ?

Le Lion, conscient de sa valeur, a tendance à faire de sa propre personne le centre de l’Univers. Il aime que toute chose porte sa marque; s’il le pouvait, il se ferait faire un sceau pour l’appliquer partout. Un sceau avec une très belle image ; le médiocre n’est pas pour lui. Jamais. Il joue le propre drame de sa vie. Il se sent forcé à le faire pour s’imposer. Mais il lui arrive de ne plus pouvoir s’arrêter; il arrive qu’il dégringole vers le fastueux, vers le décorum, vers une naïveté de l’orgueil qui fasse sourire. Les uns vont se parer de leurs décorations avec ostentation, d’autres sacrifient des fortunes à se bâtir des résidences de luxe pour éblouir la nombreuse société qu’ils y invitent. Car le Lion adore jouer au grand seigneur. Tout en le faisant avec ostentation, il en assume les charges et il a « ses œuvres ». Nul ne doit ignorer qu’il donne et combien il donne. Mais le fait est qu’il donne réellement. Ainsi, le Lion agit la plupart du temps comme s’il était très « grand ». Quand il ne l’est pas, quand la vanité prend le pas sur l’efficience, on assiste à un déchaînement fantastique de gesticulations déraisonnables. Il y a donc parmi les Lions des élites, et ce sont les flambeaux de l’humanité; il y a des grands hommes; il y a des célébrités locales. Mais il y a aussi parmi les Lions des arrivistes, des arrogants, des suffisants, des aventuriers et même des tyrans. Et puis, il y a des malades mentaux : chez eux, le psychisme a craqué ; cela donne des paranoïaques qui vivront leur rêve de puissance dans les hôpitaux psychiatriques.

Portrait physique du Lion

Le natif du Lion, c’est Hercule ou c’est Apollon. Si c’est le style « Hercule », l’être est, au physique, un « dilaté ». Un bilio-sanguin. Dans le cas du style « Apollon », on a un rétracté, un bilieux. L’un et l’autre, cependant, dispose de la force physique; l’un comme l’autre a un squelette bien proportionné, et une musculature bien équilibrée et robuste.

Le vrai Lion

Le Lion dilaté est, des deux types de Lion, le plus comparable au grand félin. Sa carrure est exceptionnellement large. Il a le cou bref et solide, portant très droit une tête plutôt volumineuse, puissante, massive, avec un crâne bien rond, bien formé, une chevelure généralement drue et plantée en arrière, le visage projeté vers l’avant, les traits gros mais solides, équilibrés, réguliers. Le front est lisse et ample; les arcades sourcilières sont bien marquées, les yeux écartés et la base du nez plutôt large. Il n’est pas très grand mais on sent, on devine ses muscles toujours tendus et prêts à l’action. Il a la démarche ferme, rapide, sèche, silencieuse. Ses gestes sont fermes et précis, mais, dans la colère, il peut déployer une force disproportionnée avec la situation : lancer des objets lourds loin de soi, par exemple. Il a le rire facile et, quand il est satisfait, il veut rendre son entourage heureux : il adore inviter les gens et les nourrir copieusement. Il est généralement de bonne humeur, épanoui, riant volontiers, étant démonstratif et il peut aussi avoir de franches éclatantes colères. Sa voix est chaude, vibrante, sonore, sa poignée de main nette et cordiale. On dit de lui qu’il a « de la présence ». Son défaut est de frôler parfois de très près le mauvais goût.

Le style Apollon

Apollon, le type de Lion qui ressemble au jeune dieu solaire, est distingué, élégant, avec un visage qui offre de larges pans délicatement modelés. Il a un front haut et pur, les sourcils bien arqués, le nez légèrement aquilin. Il a le profil droit, convexe, de grands traits, largement dessinés, nets et harmonieux. La ligne générale du corps est svelte, élancée, bien proportionnée et musclée, longiligne sans excès. Sa personne sollicite les qualificatifs exprimant l’harmonie, l’élégance, la souplesse, l’ampleur, la clarté.

Le Lion au féminin

Il est évident que les caractères du Lion du type Hercule ne paraissent pas pouvoir s’appliquer à la femme. Pourtant, il existe de très belles femmes Lion. Si elles ne rappellent pas Hercule, c’est que l’on fait une erreur d’appréciation en les comparant à Junon. En fait, Junon n’était peut-être pas physiquement robuste, grande et forte; elle n’eût pas été jalouse… La femme Lion est donc le type même dépeint au masculin, avec la translation sur une tonalité plus souple, plus malléable, moins simple, moins violente.