Verseau – Horoscope et Portrait

Verseau

Le Verseau sur le plan ésotérique

Vos principaux traits de caractères : INDÉPENDANT, DÉTACHÉ, ORIGINAL

Les natifs du Verseau sont liés au monde extrasensoriel et à l’astrologie. Votre regard sur notre société est en constante évolution. De ce fait vous n’avez que très peu de préjugés sur ceux que vous ne connaissez pas. Vous n’êtes pas de ceux qui se moquent sans avoir essayé. Pour cette raison, les phénomènes paranormaux ne sont pas pour vous impossibles, mais seulement encore inexpliqués.

Vous avez tendance à préférer les domaines à base scientifique, d’où votre attirance pour l’astrologie et les biorythmes. Vous êtes généralement plus motivé face à un procédé mental qu’à un autre usant d’un support matériel, comme par exemple la boule de cristal ou encore les runes.

Votre pouvoir psychique est avant tout télépathique. Vous faites preuves d’une intuition et d’une inspiration fulgurante, rien d’étonnant lorsqu’on se rappelle votre planète maîtresse, Uranus. Vous êtes très à l’écoute de vos perceptions et très capable de prendre des mesures drastiques sur une simple impression. La plupart du temps la suite des événements vous donne raison.

Portrait du natif du Verseau selon Michèle Curcio

Qu’il s’agisse de la mythologie, du symbolisme du signe, du rôle des planètes, ces indications réunies permettent de définir le type du natif du Verseau, non pas en un portrait dont chaque détail se retrouve dans tel Verseau que l’on pourrait citer, mais dans un « Verseau-type », et un « Verseau pur ». C’est ce personnage encore théorique, mais ressemblant certainement à tous les Verseau, que vous connaissez que je vais décrire. Le natif du Verseau que, pour abréger, nous appelons simplement un Verseau se trouve sous l’influence d’un signe zodiacal appartenant au groupe des signes dits « évolués », c’est-à-dire donnant des types humains à la personnalité achevée, des individus en possession de leur totale maturité. Le Verseau apparaît en théorie comme un être très fin, presque diaphane, très peu de chair sur beaucoup d’esprit. Cela veut dire que, même si l’être de chair et de sang que vous pouvez connaître et qui est né sous ce signe est robuste et lourd, il a encore plus de spiritualité que de poids physique. La matière animale qui charrie les gros instincts est absente de la personnalité du Verseau.

L’individualité se minimise chez le Verseau

Par ce titre difficile à prononcer, mais exprimant rigoureusement ce que je veux lui faire dire, je voudrais signaler qu’avec le signe du Verseau la nature particulière de l’individu ne reste pas au premier plan. Il n’est pas « Un Tel », il est un être parmi tant d’autres. Quand il médite sur lui-même, il ne s’imagine pas avec des traits et un caractère bien personnels, mais comme une unité dans la foule. Et pour lui, la foule compte beaucoup plus que l’unité. Il a en lui un élément dissolvant tendant à rendre sa personnalité de plus en plus éthérée comme si elle devait disparaître en se confondant avec toute l’humanité. Personnalité qui conserve très peu de besoins et d’aspirations personnels, et qui pense au nom des autres, de tous les autres.

Tous les philosophes nous ont appris que l’être humain était composé d’éléments venus d’en bas, de la terre nourricière, des choses matérielles, d’une part; d’autre part, d’éléments venus d’en haut, et ce sont la pensée, la spiritualité, les qualités de l’intelligence, la finesse, la tendresse, les idées générales, l’inspiration, tout ce qui transporte la personne loin des contingences matérielles de la vie quotidienne. Le Verseau aime cultiver la nuance, la simplicité, la réflexion, la méditation, et rejette le sol lourd, les idées matérielles pesantes, les amours charnelles asservissantes, les problèmes d’argent et les détails. Le Verseau voudrait être transparent et vivre de l’air du temps… C’est un pur. Comme les purs, il est gai et insouciant quand il s’agit de lui, intransigeant et génial quand il s’agit de la foule.

Le détachement de soi

Pour satisfaire son besoin profond d’abandonner son individualité, surtout dans ce qu’elle a de plus animal, le Verseau possède le talent particulier de se détacher de soi-même et de se contempler agissant, ou s’abstenant, comme d’autres s’absorberaient dans un spectacle de valeur. Il ne supporterait pas de céder à ses instincts. Alors, il les regarde, il les observe, il les suit, et, comme il reste parfaitement et abstraitement détaché de lui-même, il ne fléchit pas devant leurs sollicitations. Il est des mouvements du cœur et de l’âme qui vous bouleversent un être de fond en comble et le laissent pantelant, en train de commettre une foule d’erreurs et de bêtises, simplement parce qu’il se laisse entraîner par des pulsions matérielles et animales.

Cela ne risque pas d’arriver au Verseau. Il veut résolument ignorer ses pulsions animales. Par exemple, s’il tombe amoureux, il sera en état de passion et la passion est un mouvement de l’instinct qui vous met un être à l’envers ! Pour le Verseau, la passion reste à sa place et lui-même à la sienne propre. Il ne se plie pas aux tempêtes qu’une passion tend toujours à créer dans l’esprit. Il s’observe comme un entomologiste observe les insectes : il se voit manipulé par ce sentiment, il se voit ne cédant pas ou bien il se voit céder, mais ne jamais perdre le contrôle de ses actes. Il n’est jamais égaré par la passion : il sait toujours exactement où il en est. Non qu’il soit un sage, d’essence supérieure mais cela ne lui plaît pas. Son cœur, qui n’éprouve pas d’amour, n’éprouve pas davantage de haine. La haine est un sentiment bas, il reste au-dessus.

La sérénité du Verseau

En réalité, il ne faudrait pas penser que le Verseau soit incapable d’aimer; il connaît l’amour et il l’éprouve, mais non la passion, celle qui naît des sens surexcités et qui ne raisonne pas. Le Verseau vit l’amour : il le vit sans orage. Entre le monde extérieur et lui, il pose une sorte d’écran qui filtre ses impressions. Ce qui pourrait être des coups ne lui arrive jamais de plein fouet, mais par le biais ce qui en diminue l’effet. Il faut des épreuves exceptionnelles pour troubler sa sérénité, qui est le trait principal des natifs de ce signe. Épargné par les réactions désagréables que provoque en nous la douleur morale, le Verseau est d’humeur tranquille, de caractère doux, de mœurs paisibles, de caractère harmonieux. Il se détache des intérêts matériels, il s’intéresse au monde spirituel. Il semble percevoir sans peine les voix venues de l’au-delà, il a l’air d’entendre des appels mystérieux, il aspire à des buts élevés, il est attiré par des mondes supérieurs.

Sa sérénité s’étend à tous les domaines affectifs, la cruauté d’un deuil est atténuée chez lui par ce contrôle permanent qui éloigne tout sentiment violent. Il n’est jamais au désespoir, un chagrin d’amour passe sur lui sans porter atteinte à sa sérénité. Cela se développe en lui sur un autre plan, et, tout à fait calme, il s’observe, se juge et s’ôte le droit de se plaindre. Il ne s’attarde pas davantage sur un remords. C’est inutile, pense-t-il. Il pose en principe qu’on n’a pas commencé à vivre tant que l’on n’a vécu que pour soi, on n’existe que dans la mesure où l’on existe pour autrui. On ne peut vivre que par la vertu du don spontané. Il faut voir les autres devant soi comme ayant besoin de soi et leur donner tout ce qu’ils demandent, que ce soit une demande explicite ou une demande tacite que seule la finesse d’un Verseau peut deviner et satisfaire.