Scorpion – Horoscope et Portrait

Scorpion

Le Scorpion sur le plan ésotérique

Vos principaux traits de caractères : INTENSE, PÉNÉTRANT, SECRET

Vous êtes sans aucun doute de tous les signes du zodiaque celui qui est le plus intrinsèquement lié au monde occulte. Cela vous passionne, vous intrigue et parfois même vous obsède. Comme les autres signe de l’eau, vous êtes pourvu d’un don naturel pour sentir l’intangible comme les sentiments et les pensées d’une personne ou même d’un événement. Vous êtes capable de capter les vibrations qui vous entourent, faisant de vous un être doté de clairvoyance, clair-audience et de dons de guérisseurs.

Votre intuition est d’autant plus important puisque vous êtes animé par une curiosité pour les phénomènes paranormaux. Cette envie de connaitre le pourquoi des plus grands mystères vous pousse à essayer des arts divinatoires de plus en plus variés. Vous n’avez généralement aucun mal à développer vos capacités psychiques.

Vous devez néanmoins faire attention au chemin emprunté et ne pas vous faire avoir par des charlatans mal intentionnés. Votre facilité avec laquelle vous pouvez accéder aux autres sphères de la vie doit vous pousser à être accompagné par un professeur confirmé.

Portrait du natif du Scorpion selon Michèle Curcio

Un Scorpion ne se « refait » pas. Si l’insecte qui donne son nom au signe est, dit-on, tel que nous le connaissons depuis le plus lointain passé, c’est qu’à son sens il atteint sa propre perfection. Et c’est un peu ce que pensent les natifs du signe quand ils se penchent sur eux-mêmes… De ce premier trait découlent bien des attitudes des natifs du signe que l’on peut alors saisir et comprendre. Inutile de tenter de modifier profondément le caractère d’un enfant né sous ce signe, tout au plus peut-on obtenir une modification apparente. On pourra lui donner un vernis d’éducation qui lui permettra de faire honnêtement figure dans la société où il devra vivre. Souvenez-vous : Orion n’a reçu aucune éducation ; tel qu’il fut trouvé dans le jardin de son père, tel il reste toute sa vie.

Des instincts impérieux

On classe les natifs du Scorpion dans les tempéraments bilieux. On a l’habitude de dire que ce sujet vit au niveau de ses instincts. Il est difficile, lorsqu’on rencontre pour la première fois un individu né sous le signe du Scorpion, de définir au premier abord son signe de naissance, si on ne le sait pas. Son caractère n’est pas aussi net que bien d’autres dont on soupçonne tout de suite leur date de naissance… tant d’autres signes sont nettement caractérisés. Ici, inutile de tenter de deviner. Comme l’insecte noir qui vit sous une carapace rigide masquant ses mouvements, le natif du Scorpion présente un aspect extérieur calme, voire même froid, indifférent, jusqu’à ce qu’il permette qu’on le déchiffre. Alors, il devient expressif. Une barrière a été franchie. Qu’est-ce donc qui se cache sous cette apparence ? L’instinct. Le Scorpion est un passionné, ses passions sont impératives, ardentes, violentes même. Il peut arriver que des inhibitions les masquent, les freinent, mais ces passions finissent toujours par se laisser deviner. Chacune des déterminations d’un Scorpion vient de la profondeur de ses entrailles : on ne pourrait rien y changer. Elles ont une sorte de caractère organique, fondamental. Il peut changer d’aspect, avoir l’air de se modifier, il n’en fait rien. Tel il est né, tel il vit.

Le Scorpion et le désir de la vie

Un Scorpion a le goût de vivre, mais de vivre avec âpreté. La mollesse des coussins de soie ne l’attirera jamais. Il peut avoir une grande ambition et, dans ce cas, il est capable de réalisations presque miraculeuses pour parvenir à son but. Noter cependant que ce but n’est jamais une retraite passive et confortable. La lutte, pour un Scorpion, c’est la vie même. La vie est une lutte et même plus que cela, pour le natif du Scorpion, car le désir de vivre peut s’exacerber jusqu’à l’angoisse. Sous-entendu : le désir de vivre vraiment, c’est-à-dire en plein combat permanent. La violence du désir de vivre peut aller jusqu’au frisson métaphysique et le Scorpion peut se trouver par l’inspiration au bord d’un infini de violence, de douleur et de joie démesurées. Tandis qu’il subit ces puissants remous, il demeure extérieurement inchangé et tel qu’au premier jour de sa création. S’il n’est pas l’objet d’un refoulement, s’il peut se laisser aller à cet instinct qui reste son guide, le Scorpion fait preuve d’une intrépidité qui étonne les natifs de tous les autres signes : pour lui, qui cependant aime beaucoup la vie et tout ce qu’elle peut donner, le danger fait partie du quotidien et s’y exposer n’est nullement exceptionnel. Le Scorpion n’accepterait jamais une longue vie si elle devait être calme et sereine du premier au dernier jour. Les puissances dissolvantes sont là.

La naissance du Scorpion se fait au moment où l’année vient de se dérouler dans l’espoir dynamique : le Bélier, les réalisations premières : le Taureau, l’oxygénation : les Gémeaux, la germination : le Cancer, la maturité glorieuse : le Lion, les récoltes et la mise en réserve : la Vierge, l’équinoxe et le renversement des valeurs : la Balance. Tout est à présent enseveli et couve mystérieusement une renaissance à laquelle il faut faire confiance car rien, jamais, ne prouve formellement qu’elle aura lieu, sauf le souvenir du passé. Devant cette possibilité de ne jamais voir renaître la vie qui s’est éteinte en fin de cycle naturel, le Scorpion paraît rassembler un maximum de forces, d’énergie, de volonté, de ressort, de puissance, pour vivre encore, vivre à tout prix, vivre dangereusement. Pour se sentir bien à son aise, il faut qu’il ait le diable au corps. Tant qu’il n’a pas trouvé un motif logique et plausible de donner toutes ses forces, le Scorpion se dit qu’il n’a pas vécu. Et vivre, il le veut ! Il existe dans le psychisme du natif de ce signe une agressivité qu’aucun autre signe du Zodiaque ne possède. Sous l’influence de Mars, il est capable de développer une « force de frappe » absolument hors de proportion avec son aspect extérieur. Tout se passe comme si, en présence des puissances dissolvantes qui sont là, effectivement, le Scorpion tenait absolument à extérioriser un supplément de vitalité.

Remonter des abîmes

Orion est né de l’impérieux désir de son père d’avoir un enfant. Un père âgé, qui se sentait près de son départ du monde des vivants et qui, instinctivement, voulait recommencer, renaître ou au moins se reproduire dans une émanation de soi. D’où la vie active, physique, instinctive d’Orion. Toute chose, cependant, a son contraire et comme l’ombre s’oppose à la lumière, à la vie s’oppose la mort. Orion doit, pour la logique de la légende, mourir pour vivre éternellement. Nous en sommes tous là. Mais le Scorpion, lui, il ne veut pas mourir! Il a déjà subi, par personne interposée et grâce à Orion lui-même, le passage de la vie à la mort; il veut être tout de suite cette constellation éclatante. Né au seuil des abîmes, il a toute sa vie pour remonter la pente et il ne s’en fait pas faute. Pour assurer cette remontée, le Scorpion met en jeu toutes ses énergies et les excite en luttant contre tout ce qui l’entoure. Il est remarquablement armé pour cela et possède une capacité de privation unique dans le Zodiaque. Il sait se défendre contre les circonstances contraires et contre les gens. Il met tout en œuvre pour remonter des abîmes au fond desquels il est venu au monde, car il tient à participer à la gloire rayonnante de la création universelle. Pour assurer cette participation à la vie, il utilise tous ses moyens, parmi lesquels la procréation. Il a des enfants et se sent apte à les placer dans des conditions favorables, quelque difficile que puisse se révéler cette mission, pour les voir monter dans les rangs de la société et obtenir de beaux succès : sa revanche sur la vie.

Le sacrifice contre nature

S’il ne parvient pas à extérioriser sa force et cette violence qui est en lui, le Scorpion, en réaction contre ces tendances, peut refuser la vie, aspirer à l’anéantissement, à un nirvana. Ce refus de vivre se traduit alors par la formation d’un solide rempart contre l’environnement, une défense, une de plus. Puis, en un deuxième temps, les enfants sont poussés en avant, hissés sur leur pavois et, cela, s’il le faut, au prix du sacrifice suprême : le don de la vie en faveur d’une autre vie plus jeune, plus douée pour la chance, mieux préparée à un avenir brillant. Le Scorpion est capable de ce don de la vie au second degré. On trouve également dans le caractère du Scorpion une contradiction envers ses propres parents. Ne pas faire ce qui est ordonné, ou le faire à contretemps, constitue un réel amusement pour un enfant né sous ce signe. C’est pour lui le seul moyen d’être indépendant. Aussi est-il inutile de sanctionner de telles fautes, chez un enfant de ce signe ; il préférera à l’obéissance la sanction qui le met dans la possibilité de continuer à pratiquer ce qu’on lui dit être une faute, puisqu’il en paye le prix ! Plus tard, adulte, le Scorpion sera extrêmement sensible à toute autorité qui impose des règles. Il s’attachera avec acharnement à la défense de ses droits individuels : rebelle, individualiste et désobéissant par principe. Grands traits du caractère. Toute impression est définitive. Sur les autres, le Scorpion exerce un pouvoir certain, un ascendant. Il ne cherche pas à plaire, il préférera toujours la critique aux éloges : c’est plus utile ! Il a un grand amour-propre et il est pointilleux. C’est fondamentalement un violent et un agressif, même s’il se domine.

Le Scorpion et l’Érotisme

Et puis, il y a la face cachée du personnage. Une face cachée qui trouve également son origine dans la situation du signe sur le cercle zodiacal. C’est le côté érotique. Après le sentiment de la dissolution du corps physique des êtres vivants, vient l’intuition qu’il est nécessaire de remplacer ce qui est périmé. Le Scorpion se sent destiné à procréer. Pour lui, c’est un devoir de race, d’état. Sitôt que les rumeurs de haine et de colère se taisent en lui, le Scorpion écoute parler l’amour et l’érotisme. Il ne suffit pas d’écarter et de détruire, il faut reproduire. Le natif du Scorpion a pendant une longue partie de sa vie une sensualité ardente, exigeante. Il vit constamment sous tension ; la sexualité prend pour lui l’aspect du soulagement de cette tension, il cherche, dans les rapports sexuels, à sortir de lui-même, à se dépasser, à découvrir des états inconnus. Cet instinct sexuel est un instinct créateur. Le Scorpion est particulièrement conscient de sa fonction génitale. Pour se libérer de lui-même, de cette personnalité encombrante parce qu’excessive, le Scorpion a besoin de la sexualité et, dans la sexualité, de l’acte reproducteur. C’est un bien, chez lui, que de créer d’autres êtres pour lesquels rien ne limitera sa force de sacrifice. Dans ces élans sexuels, l’amour n’a, à peu près, rien à voir. Pour un Scorpion, il y a peu de rapports entre aimer et reproduire. Son besoin de procréer est parfois considéré comme un besoin de laisser trace de son passage sur la terre. Souvent, le Scorpion trouve sa raison d’être dans l’intégration de l’érotisme dans sa vie, qu’il s’en rende clairement compte ou non.

Le portrait physique du Scorpion

Tous les natifs du Scorpion, si divers soient-ils, ont un air commun : ils créent une association d’idées avec le physique d’un animal. Cet animal est à la fois l’aigle et le tigre… On note généralement un nez assez accusé, souvent aquilin ; le regard est dur comme l’acier et s’abrite sous les arcades sourcilières marquées. Les yeux sont pénétrants, rappelant parfois le regard hypnotiseur du serpent. L’ensemble des traits du visage est expressif et tourmenté, les rides le marquent très tôt, profondes rides d’expression. La voix peut prendre diverses intonations, mais elle reste rauque, grave, venant des profondeurs de l’être. La poignée de main est très prenante, à la fois chaleureuse et enveloppante, ferme et vive; il semble qu’elle cherche à prendre, à dérober la main tendue. Il s’agit de sujets qui ne sont pas excessivement robustes, mais qui savent néanmoins se maintenir en bonne santé. Ainsi construits, ainsi penchés sur leurs mystères, ainsi tentés par leurs désirs sexuels, ainsi ardemment attachés à leur indépendance et obscurément préoccupés par l’avenir de leur progéniture, les Scorpions ont-ils un destin particulier. Ce sont, en tout, des originaux, des singularistes.